Les 3 niveaux de l’employé-advocacy : du partage à la création

L’employé-advocacy a beaucoup évolué en dix ans.
Au début, il s’agissait simplement de demander aux collaborateurs de repartager un post de l’entreprise.
Aujourd’hui, les usages ont changé, les formats ont évolué, et les attentes des candidats aussi.

On peut désormais distinguer trois niveaux de maturité, qui reflètent la transformation du Recrutement 3.0 et des réseaux sociaux.


Niveau 1 — L’employé-advocacy “de base” : le partage de contenus préparés

C’est le niveau historique.
L’entreprise produit des contenus — articles, visuels, campagnes — et les collaborateurs volontaires les repartagent.

Objectifs : visibilité, amplification.
Caractéristiques :

  • simple à mettre en place

  • peu engageant pour le collaborateur

  • souvent perçu comme un relai plus qu’une prise de parole

  • fonctionne très bien pour les contenus corporate ou RH déjà existants

👉 C’est utile… mais limité, car ce n’est pas encore une preuve culturelle.


Niveau 2 — L’employé- & leader-advocacy : l’implication des managers et leaders

Aujourd’hui, les entreprises prennent conscience que l’impact d’un manager sur LinkedIn est souvent plus fort que celui d’un post corporate.

Le deuxième niveau consiste donc à :

  • embarquer les managers,

  • former les leaders,

  • encourager la prise de parole managériale,

  • créer un effet d’entraînement sur les équipes.

Un directeur, un manager, un chef de projet qui prend la parole offre :

  • plus d’authenticité,

  • plus d’autorité,

  • plus de crédibilité,

  • plus de proximité.

👉 C’est une stratégie hybride : employé-advocacy + leadership-advocacy.

Elle montre que la culture est vécue à tous les niveaux.


Niveau 3 — L’employé-advocacy créateur : du partage à la création

Avec l’essor des contenus courts, du format “snack content”, et des plateformes comme LinkedIn, TikTok ou Instagram, les collaborateurs ne sont plus seulement des relais…

👉 ils deviennent créateurs.

Ils :

  • filment un moment de vie, racontent un projet, témoignent de leur métier, partagent une anecdote, expliquent une méthode, montrent une coulisse, créent un mini-contenu authentique.

Ce niveau est le plus puissant : parce qu’il n’est pas “chorégraphié”. Il reflète la vraie culture.

C’est la forme d’advocacy qui attire les candidats “shoppers”, les passifs, et les profils qui cherchent une entreprise où le quotidien compte autant que la mission.


Les 3 niveaux résumés

Niveau Nom Fonction Impact
1 Employé-advocacy de base Partage de contenus préparés Visibilité, amplification
2 Employé + Leader-advocacy Prise de parole des managers & leaders Crédibilité, traction culturelle
3 Employé-advocacy créateur Création de contenus courts authentiques Attraction maximale, viralité

Conclusion

Ces trois niveaux montrent que l’employé-advocacy n’est plus seulement une tactique de diffusion, mais un levier culturel, un outil de transparence, et un moteur d’attractivité.

Plus l’organisation monte en maturité,
plus elle s’approche du Recrutement 3.0 :
👉 un recrutement porté par les personnes, pas seulement par la marque.