Le candidat n’est plus monolithique : ne pas enfermer ses personas dans des cases
Pendant longtemps, les entreprises ont imaginé le “candidat” comme un profil unique, simple, uniforme : quelqu’un en recherche, disponible, lisible, répondant à des critères précis.
Cette vision monolithique ne fonctionne plus.
Le candidat moderne est multiple, évolutif, mouvant. Et c’est précisément pour cette raison qu’il ne faut surtout pas enfermer vos personas dans des cases rigides.
Un candidat peut être actif aujourd’hui, passif demain, et observateur silencieux la semaine suivante. Il peut être motivé par le sens, puis attiré par la progression, ou inversement. Il peut réagir à une culture d’équipe, à une organisation du travail, à une forme d’autonomie ou à une promesse de reconnaissance.
Bref : un persona est une amplitude, pas une étiquette.
Cette diversité s’exprime particulièrement à travers le comportement du “candidat shopper”.
Ce candidat compare les entreprises comme un consommateur compare des marques :
il lit les avis, observe les réseaux sociaux, évalue l’authenticité, vérifie la cohérence des messages, compare les promesses, et ne se décide que lorsqu’il se sent en confiance.
Il ne postule pas spontanément :
👉 il explore, il observe, il teste votre crédibilité.
C’est pour cela que vos personas doivent être ouverts, souples, vivants.
Les figer revient à passer à côté de réalités essentielles : les motivations changent, les comportements évoluent, les décisions se construisent dans le temps.
Un bon persona ne dit pas “voici qui est le candidat”.
Il dit :
👉 “voici comment ce candidat peut réagir, évoluer, comparer, hésiter, s’engager”.
C’est cette souplesse qui permet de créer des contenus pertinents, d’ajuster l’expérience, et d’attirer des profils différents — actifs, passifs ou “shoppers” — sans jamais les réduire à une case.